Avis de lecture du 29/10/2020
Peter May, encore un Écossais, a revu en 2018 son roman La petite fille qui en savait trop aux Éditions Rouergue Noir, dont il dit lui-même « à quel point son sujet et son cadre sont d’actualité dans le monde d’aujourd’hui ».
L’intrigue se situe à Bruxelles en 1979 au siège de la CEE. Un journaliste écossais mène son enquête sur l’assassinat de deux dirigeants importants, dont l’un devait devenir premier ministre du Royaume-Uni. Une jeune autiste est le seul témoin du crime que le tueur professionnel a tenté de faire passer pour un double meurtre. Le journaliste va devoir tenir compte des jeux de pouvoir au plus haut niveau mais aussi de sa sensibilité à l’égard de l’enfant.
L’ensemble est sympathique et plutôt émouvant. L’évolution des personnages est, certes, un peu convenue mais on se laisse prendre avec plaisir par les rebondissements et, ce qui ne gâte rien, la visite progressive de la capitale belge.